L’article en bref
Le repas à Versailles pour Charles III soulève des questions sur son coût et son menu. Voici les points clés :
- Le coût exact n’a pas été communiqué par l’Élysée, mais serait bien inférieur aux chiffres circulant
- Le menu comprenait des mets raffinés comme le homard bleu et la volaille de Bresse
- Des chefs étoilés comme Anne-Sophie Pic et Yannick Alléno ont participé à l’élaboration du repas
- Le faste de l’événement suscite des critiques dans un contexte d’inflation
Ah, le faste des repas royaux ! étant spécialiste de la nourriture et de la cuisine, je ne peux m’empêcher de m’extasier devant le menu servi lors de la visite du roi Charles III à Versailles. Mais parlons chiffres, car c’est bien là que le bât blesse. Combien a coûté le repas à Versailles ? Une question qui fait jaser et qui mérite qu’on s’y attarde. Laissez-moi vous conter les détails croustillants de cette soirée qui a fait couler beaucoup d’encre… et de champagne !
Un festin royal aux chiffres controversés
Tout d’abord, il faut savoir que l’Élysée joue la carte du mystère. Malgré les demandes insistantes, le coût exact du repas n’a pas été communiqué. C’est un peu comme quand tu demandes à ta grand-mère la recette de son fameux gâteau, et qu’elle te répond avec un clin d’œil : « C’est un secret ! »
Toutefois, les réseaux sociaux se sont enflammés avec des chiffres astronomiques. Certains ont avancé la somme vertigineuse de 6,2 millions d’euros. L’Élysée a qualifié ce montant d' »aberrant ». D’autres ont parlé de 38 000 euros par personne. Avec 160 convives présents, faites le calcul, ça donne le tournis !
Personnellement, j’ai déjà organisé des banquets pour des mariages, et je peux vous dire que même pour un traiteur de mariage haut de gamme, on est loin de ces sommes pharaoniques. Mais bon, on ne marie pas un roi tous les jours, n’est-ce pas ?
Un menu digne des plus grandes tables
Parlons un peu du menu, car c’est là que mon cœur de gourmet s’emballe. Au menu :
- Homard bleu
- Volaille de Bresse
- Gratin de cèpes
- Comté
- Macarons
Et pour accompagner ces mets délicats, des vins prestigieux ont été servis : Château Mouton Rothschild 2004, Bâtard Montrachet grand cru 2018, et champagne Pol Roger cuvée Winston Churchill 2013. De quoi faire pâlir d’envie n’importe quel sommelier !
Les chefs étoilés à la manœuvre
Pour concocter ce festin royal, l’Élysée n’a pas fait les choses à moitié. Anne-Sophie Pic, Yannick Alléno et Pierre Hermé, trois des plus grands noms de la gastronomie française, ont été mis à contribution. C’est un peu comme si on demandait à Picasso, Dali et Van Gogh de peindre ensemble un tableau !
Fait intéressant, Yannick Alléno a indiqué avoir offert ses services gratuitement. Un geste noble qui rappelle que même les plus grands chefs peuvent avoir le cœur sur la main. J’ai eu la chance de dîner dans l’un de ses restaurants une fois, et je peux vous dire que son talent vaut de l’or !
Les dessous d’une facture qui fait débat
Alors, combien ça coûte vraiment ? L’Élysée affirme que le coût réel est « bien en-dessous » des chiffres qui circulent. C’est un peu comme quand tu dis à tes amis que tu as eu une super promo sur ton dernier achat, mais que tu ne veux pas dire combien exactement…
Il faudra attendre la publication des comptes de la Cour des comptes pour connaître le montant exact. En attendant, voici quelques éléments qui permettent d’y voir plus clair :
| Élément | Coût |
|---|---|
| Services du chef Yannick Alléno | Gratuit |
| Bouteilles de Mouton Rothschild | Offertes par la famille propriétaire |
| Champagne Pol Roger | Facturé à l’Élysée |
| Fermeture du château de Versailles | Aucune compensation financière |
Une comparaison internationale
Pour mettre les choses en perspective, on peut comparer avec un dîner d’État pour Charles III en Allemagne, qui avait coûté 43 000 euros pour 130 convives. C’est déjà plus raisonnable, non ? Mais bon, entre nous, même ça, ça reste un sacré budget pour un seul repas !
J’ai une anecdote à ce sujet. Une fois, j’ai organisé un dîner pour une vingtaine de personnes avec des produits locaux et de saison. Le coût par tête était d’environ 50 euros, et tout le monde s’est régalé. Comme quoi, on peut faire des merveilles sans forcément casser sa tirelire !
Un faste qui fait grincer des dents
Il faut bien avouer que dans le contexte actuel d’inflation, ce déploiement de luxe suscite des critiques. L’opposition et les réseaux sociaux n’ont pas manqué de souligner le décalage entre ce repas fastueux et les difficultés économiques que traversent de nombreux Français.
C’est vrai qu’entre le prix d’un paquet de pâtes qui augmente et celui d’un homard bleu servi à Versailles, il y a de quoi avoir le tournis. Mais bon, la diplomatie a parfois ses raisons que la raison ignore, comme dirait l’autre !
Le véritable coût de la démesure royale
Au final, le véritable coût de ce repas à Versailles ne se mesure peut-être pas uniquement en euros. C’est aussi une question d’image, de diplomatie, et de tradition. Certes, c’est cher, très cher même. Mais n’oublions pas que la France est réputée pour sa gastronomie et son art de recevoir.
Personnellement, je pense qu’il est indispensable de trouver un juste milieu. On peut impressionner nos invités royaux sans pour autant vider les caisses de l’État. Après tout, un bon repas, c’est avant tout une question de savoir-faire, de produits de qualité, et de convivialité.
En attendant de connaître le montant exact, gardons à l’esprit que la vraie richesse d’un pays ne se mesure pas à la quantité de homards servis lors d’un dîner d’État, mais à sa capacité à nourrir tous ses citoyens dignement. Et sur ce point, nous avons encore du pain sur la planche !
Sources :
