Exislim avis : mon retour complet de chef nutritionniste

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Exislim avis : mon retour complet de chef nutritionniste

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Je m’appelle Xavier, j’ai 45 ans, je suis chef cuisinier et nutritionniste, et je dirige depuis des années le site eatic.fr où je croise mes deux amours, la cuisine raisonnée et la physiologie du mangeur moderne. Mon quotidien, c’est un mélange d’odeurs d’oignons sués à feu doux, de courbes de glycémie que je regarde presque comme on lit une partition, et de clients — souvent jeunes, souvent pressés — qui veulent aller plus vite que leur faim sans saboter leur santé. Quand Exislim a commencé à circuler dans les discussions de mes patients et de mes potes de salle, je me suis dit que je ne pouvais pas juste donner un avis depuis mon bureau. Alors j’ai testé, sérieusement, méthodiquement, en prenant des notes le matin entre deux cafés et le soir en éteignant la hotte de la cuisine pro. Voici mon Exislim avis, long, incarné, sans vernis marketing, avec les bonnes et les moins bonnes surprises, et tout ce que j’aurais aimé lire avant de commencer.

ProduitTypeObjectifVerdict
ExislimComplément alimentaire (gélules)Aide à la gestion du poids via thermogenèse et “graisse brune”Utile dans une routine bien construite, pas magique, mieux pour profils actifs et conscients de leur hygiène de vie

Pourquoi j’ai voulu tester Exislim

La raison tient en trois scènes très quotidiennes. D’abord, une discussion un jeudi soir avec Lina, une cliente danseuse, venue me voir pour une remise en forme avant une tournée. Elle connaissait Exislim par une amie qui lui parlait de « graisse brune » comme d’un bouton caché qu’il suffirait d’activer pour griller du gras en dormant. Je l’ai regardée en souriant ; j’adore quand une idée scientifique — ici la thermogenèse via le tissu adipeux brun — se fraie un chemin jusque dans nos conversations de vestiaire. Ensuite, un samedi matin à la salle, mon pote Nico, rugbyman reconverti en père de famille, m’a sorti de son sac une boîte en me lançant : « Dis-moi que ce n’est pas du pipeau ! » Enfin, troisième scène, plus intime : moi, devant mon miroir un lundi, pas spécialement mécontent de mon poids, mais un peu curieux de ce que donnerait un protocole complet où je serais à la fois cuisinier raisonnable, nutritionniste tatillon, et cobaye honnête.

Je suis parti avec deux idées claires. Un, aucun complément alimentaire, quel qu’il soit, ne compense une hygiène de vie bancale. Deux, certains ingrédients végétaux ont des effets modestes mais réels sur l’appétit, la dépense énergétique ou la gestion de la glycémie, surtout quand on leur tend la main avec de l’activité physique, un sommeil plus propre et une cuisine qui respecte les saisons, les fibres, et le plaisir. Exislim promettait d’agir sur plusieurs de ces curseurs, avec ce fameux angle « graisse brune », un concept qui parle à l’ancien étudiant en physio que je suis et qui excite un peu l’enfant curieux qui a grandi en démontant des réveils pour voir comment ça marche dedans.

J’ai donc esquissé un protocole. Quatre semaines, renouvelables, deux gélules par jour, le matin avant le service et l’après-midi avant la collation de pré-entraînement les jours de sport, ou avant le goûter les jours plus calmes. J’ai gardé mon alimentation habituelle — je voulais mesurer l’effet du produit et pas l’enthousiasme d’une nouvelle diète —, en gardant quelques repères : petit-déj salé riche en protéines (œufs mollets sur pain complet grillé, un peu d’avocat, radis croquants), déjeuner de chef (je goûte aux plats, je pèse vite fait mes féculents, je dose l’huile d’olive sans la diaboliser), dîner plus simple (soupes, poissons gras, céréales complètes), et surtout des fibres à chaque repas. J’ai noté mon sommeil, mes fringales, mon niveau d’irritabilité en fin de service — oui, ça compte —, et mes sensations à l’entraînement.

Exislim avis : ce que j’ai observé les 10 premiers jours

Je ne sais pas quel est votre rapport aux « débuts ». Pour moi, les dix premiers jours d’un test, c’est un mélange de prudence et d’écoute. Le matin J1, j’ai pris ma gélule avec un grand verre d’eau, debout, la veste de cuisine entrouverte, le téléphone coincé entre l’épaule et l’oreille parce que un fournisseur m’annonçait du chou-fleur magnifique. Je lance ma journée, je goûte les sauces, je taille mes herbes. Rien de spectaculaire, juste une impression de chaleur légèrement plus présente quand je suis monté à l’étage vérifier le stock — peut-être la capsaïcine, peut-être l’effet café du guarana, peut-être l’auto-suggestion. J’évite de me mentir : je connais les biais. Je note : « sensation de chaleur +, faim normale à 11h, pas de pic de fringale à 10h30 ».

Jour 2 à 4, la routine s’installe. Je sens surtout un effet sur la fin de matinée : la faim est là, mais moins urgente. Je ne saute pas de repas, je ne suis pas dans une logique punitive, mais la petite « alerte sucre » que je ressens parfois vers 11h15 est plus feutrée. L’après-midi, je prends l’autre gélule vers 16h30, avant un entraînement de 17h30. Là, c’est subtil : j’ai l’impression de me mettre plus vite en route, d’être chaud sans avoir sprinté, et je transpire un peu plus vite, ce qui me fait sourire parce que cela correspond à ce qu’on attend d’une légère augmentation de la thermogenèse. Rien d’excessif, rien d’inconfortable, juste une montée en température raisonnable.

Jour 5, un couac amusant. J’ai oublié la gélule du matin. Je m’en rends compte à 13h, au moment de goûter une sauce au miso blanc. Je décide de ne pas rattraper, je ne veux pas décaler le rythme. La journée est plus classique, avec une fringale à 16h. Je prends ma gélule à 16h30, j’accompagne d’un yaourt grec et d’une pomme, et j’observe : la fringale décroît plus vite que d’habitude. Est-ce l’effet « cannelle-glycémie » dont on parle souvent ? Peut-être. En tout cas, l’expérience me plaît pour sa simplicité.

Jour 6 à 10, j’ajuste quelques détails d’hygiène de vie qui me semblent amplifier le bénéfice, et c’est peut-être là la vraie morale : Exislim n’est pas là pour faire la révolution, mais pour faire résonner ce que je fais déjà. Je me couche 30 minutes plus tôt, j’éteins l’ordinateur au salon pour éviter de tomber dans le piège des mails à 23h30, je bois un grand verre d’eau en me levant — je sais, ça paraît idiot, mais ça change tout —, et je fais une vraie collation protéinée à 16h, parce que je sais que le guarana peut me rendre un peu nerveux si je suis à jeun. Résultat, je me sens plus stable. Deux soirs, j’ai noté une légère difficulté à m’endormir les jours où j’ai décalé la gélule de l’après-midi vers 18h ; le troisième soir, je reviens à 16h30 et tout se recale.

J’ai aussi un moment presque comique avec Nico. On se retrouve à la salle, il me demande : « Alors, ça vaut quoi ? » Je suis en train de zébrer mon carnet de notes avec un crayon baveux, je lui dis que c’est intéressant, surtout sur la gestion des envies, que je n’ai pas perdu trois kilos en dix jours — évidemment —, mais que je sens une différence dans la manière dont je traverse la journée. Il lève les yeux au ciel façon « je le savais », et on part faire des tirages horizontaux en parlant de cannelle de Ceylan comme si c’était une figure de style. Je me dis alors que l’essentiel n’est pas de promettre des miracles, mais de reconnaître les petits effets qui, cumulés, font une vraie différence au bout de quelques semaines.

Analyse nutritionnelle : que contient vraiment Exislim ? Est-ce compatible avec une alimentation saine ?

Je suis obsédé par les étiquettes. Pas pour jouer au policier, mais parce que c’est là que la musique se cache. Exislim réunit, dans sa formule, neuf extraits que j’avais déjà croisés séparément chez d’autres marques, rarement ensemble de cette manière. Sur la fiche que j’ai consultée et sur l’étiquette produit, on retrouve la graine de guarana standardisée en caféine, la racine de pissenlit (dent-de-lion) pour le côté drainage, l’écorce de cannelle de Ceylan pour la glycémie, le rhizome de curcuma titré en curcuminoïdes, la graine de périlla, l’extrait de tulsi (basilic sacré), un extrait de fruit de paprika qui apporte la capsaïcine, de la quercétine, et la rutine issue de la sophora japonica. L’ordre des mots compte peu ici ; ce qui m’intéresse, c’est l’équilibre de la formule et le rôle plausible de chaque ingrédient. La capsaïcine est probablement la pièce la plus « sensationnelle » de l’histoire, parce qu’elle est directement liée au ressenti de chaleur et au déclenchement de voies thermogéniques ; la caféine du guarana, en dose modérée, agit plutôt comme un support de vigilance et un léger accélérateur de la dépense ; la périlla et le tulsi amènent un versant plus adaptogène et anti-inflammatoire ; le curcuma et la cannelle jouent les gardiens de l’écosystème métabolique, en soutenant la digestion des lipides et l’équilibre de la glycémie ; la quercétine et la rutine, enfin, me plaisent parce qu’elles donnent un fond antioxydant à la formule, le genre de tapis discret qui rend le tout plus cohérent. Pour les curieux des chiffres, la fiche du fabricant par portion de deux gélules donne notamment 100 mg d’extrait de graine de guarana (environ 22 mg de caféine), 100 mg de pissenlit, 75 mg d’écorce de cannelle de Ceylan, 60 mg de curcuma (environ 57 mg de curcuminoïdes), 50 mg de périlla, 50 mg de tulsi, 30 mg de paprika titré en capsaïcine, 20 mg de quercétine et 15 mg d’extrait de sophora dont 14,25 mg de rutine. Ces ordres de grandeur sont typiques d’une approche « multi-leviers faiblement dosés », qu’on peut critiquer si l’on aime les formules mono-ingrédient à impact fort, mais qui a l’avantage d’être tolérable au quotidien pour des profils variés. Nutrisolution.frAmazon

Ce tableau d’ingrédients, je le lis avec deux paires de lunettes. La première, c’est celle du cuisinier : j’aime la cohérence sensorielle et digestive. Cannelle, curcuma, paprika, c’est une trilogie qui se parle, qui évoque une cuisine chaude, légèrement piquante, et qui, dans le corps, entretient une jolie conversation autour de l’inflammation et de la chaleur. La seconde, c’est celle du nutritionniste : je regarde la caféine, je surveille le cumul avec le café du matin, je pense aux personnes sensibles qui dorment mal si l’excitation arrive trop tard. C’est là que la manière de prendre Exislim devient aussi importante que ce qu’il contient. Pris le matin et en début d’après-midi, il s’intègre bien ; pris le soir, il risque d’aller se mêler à votre cinéma intérieur au moment où vous voudriez décrocher.

On m’a demandé plus d’une fois si Exislim était « compatible » avec une alimentation saine. Je réponds que la question est mal posée : c’est votre alimentation qui doit être compatible avec votre vie, et un complément vient s’y brancher. Si vous mangez des plats préparés tous les soirs, si vous sautez le petit-déj pour vous jeter sur des viennoiseries à 10h, si vous buvez trois cafés serrés l’après-midi, Exislim ne sera qu’un sparadrap doré. En revanche, si vous avez un socle simple — des légumes à chaque repas, une source de protéines visible dans l’assiette, des féculents complets dosés à l’œil, des matières grasses de qualité —, alors la formule d’Exislim peut vous donner ce « quart de tour » supplémentaire sur la gestion des envies et la sensation de mise en route thermique. Et si l’idée de « graisse brune » vous intrigue, oui, l’angle est sérieux sur le papier, et c’est précisément ce que la fiche produit met en avant : favoriser la thermogenèse en activant ce tissu qui brûle des calories en chaleur. Dr MAGE – Dermatologue

J’ai testé Exislim avant/après le sport : mes impressions

Je cours deux à trois fois par semaine, trente à quarante minutes, parfois un peu de fractionné, souvent une séance de force basique à la salle parce que j’ai passé l’âge de chercher des barres de records. J’ai volontairement intégré Exislim dans ce rythme, et j’ai joué avec le timing. Les jours où j’ai pris ma gélule 45 minutes avant la séance, j’ai presque systématiquement senti une montée en température plus rapide pendant l’échauffement, une sueur qui perlait plus tôt — ce qui est en soi un bon signe pour moi, j’ai tendance à mettre un peu de temps à « chauffer » —, et une impression de carburant plus linéaire sur les vingt premières minutes. Je n’ai pas noté d’accélération cardiaque gênante, mais je précise que je supporte bien une tasse de café l’après-midi ; ceux qui sont sensibles à la caféine devraient tester en amont et plutôt viser la prise matinale ou en tout début d’après-midi.

J’ai aussi tenté l’après-séance. L’idée était moins « booster » que « récupération » : donner au corps un petit signal thermogénique en sortie d’effort, voir si cela stabilise l’appétit du dîner. Expérience mitigée. Un soir, j’ai pris la gélule à 19h après un footing à 18h ; je me suis senti encore « chaud » à 22h, pas nerveux, mais tonique, et j’ai mis un peu plus de temps à trouver le sommeil. Le lendemain, j’ai décalé le dîner plus tôt et pris la gélule à 16h30 avant la séance : la sensation était plus harmonieuse, j’ai dîné calmement, très content de ma soupe de carottes au gingembre et de mon filet de maquereau grillé, et j’ai dormi comme un bébé. Moralité, pour moi, Exislim a sa place avant l’entraînement, pas après, et plutôt avec une collation protéinée si l’on est sujet aux yoyos de glycémie.

Ce que j’ai adoré observer, ce sont les petites choses. Une fois, sur une séance de rameur, je me suis surpris à tenir une cadence légèrement plus haute sans ressentir ce petit découragement qui me prend parfois à la minute 17. Ce n’est pas qu’Exislim transforme le corps en locomotive, c’est qu’il retire une ou deux micro-freins qui font toute la différence entre « je coupe » et « je continue ». L’autre point, un peu inattendu, c’est la stabilité de mon humeur après le sport. Est-ce la cannelle, le tulsi, l’effet de routine ? Difficile de trancher. Mais j’ai senti moins d’irritabilité en rentrant au restaurant pour le second service, et, pour ma compagne et mon équipe, c’est un bénéfice au moins aussi convaincant que des chiffres sur la balance.

Des effets secondaires ? Mon retour sincère

Je ne suis pas du genre à enjoliver. Sur la première semaine, j’ai eu deux épisodes de petits renvois épicés, ce que j’appelle des « hoquets de capsaïcine », rien de grave, ça passe avec un verre d’eau et un yaourt. Une fois, j’ai senti une légère accélération du rythme cardiaque en montant un escalier un peu vite après avoir bu un café serré trente minutes après la gélule de l’après-midi : c’était un bon rappel que la caféine s’additionne, même en doses modestes, et que cette addition est propre à chacun. J’ai aussi testé une prise vraiment tardive (18h30) un jour où j’étais pris dans un shooting photo ; mauvaise idée, je me suis couché avec la sensation d’avoir encore la lumière allumée dans le cerveau, ce qui m’a rappelé pourquoi je conseille à mes patients de placer tous leurs stimulants avant 16h.

Côté digestion, à part les deux petits hoquets, rien de négatif à signaler. Je mange déjà assez riche en fibres, ce qui évite généralement les sprints intestinaux qu’on attribue parfois aux formules « brûle-graisses ». Je n’ai pas ressenti non plus de nervosité durable ni de « crash » ; la courbe de la journée m’a semblé plus étirée, comme si l’énergie se diffusait plus régulièrement. Sur le plan de la balance, je suis resté mesuré : autour de 1,2 kg sur quatre semaines, avec une impression surtout visible au niveau de la ceinture, laquelle a gagné un cran. Je n’érige pas ce chiffre en promesse universelle ; il s’inscrit dans un contexte d’entraînement régulier, d’alimentation maîtrisée et de sommeil à peu près décent. Ce qui m’importe dans un Exislim avis fidèle, c’est de préciser la condition sine qua non : sans hygiène de vie, pas de miracle ; avec hygiène de vie, un complément peut faire la différence entre « presque » et « ça y est ».

Je me dois aussi d’insister sur les profils pour qui je ne suis pas à l’aise de recommander la formule. Si vous êtes très sensible à la caféine, si votre sommeil est déjà fragile, si vous avez des traitements en cours (anticoagulants, antidiabétiques, antidépresseurs), la prudence s’impose, et l’avis de votre médecin est nécessaire. Exislim ne contient pas de stimulants « durs », mais il contient des composés actifs, et actifs ne veut pas dire inoffensifs dans tous les contextes. C’est aussi pour cela que j’aime les approches fractionnées : on peut tester bas, observer, ajuster, plutôt que de foncer à pleine vitesse.

Exislim avis : hygiène de vie, stress, sommeil… ce que le test a changé au quotidien

Je pensais naïvement que le test ne changerait pas grand-chose à ma routine, et je me suis trompé de la plus agréable des façons. Le simple fait d’avoir un rendez-vous avec deux gélules par jour m’a servi de ritualisation. Le matin, je préparais un grand verre d’eau fraîche, j’ouvrais la fenêtre de la cuisine sur la cour, je prenais ma gélule et, par ricochet, j’étais plus attentif à mon petit-déjeuner. Je prenais le temps de cuire mes œufs à feu doux, de toaster mon pain un cran en dessous de l’habitude pour qu’il reste moelleux, d’ajouter quelques feuilles de roquette et un filet d’huile d’olive plutôt que de tartiner à la va-vite. Ce qui ressemble à des détails a compté davantage que prévu. Une routine bien posée, c’est souvent la moitié du chemin.

Mon niveau de stress a légèrement baissé, non pas parce qu’Exislim aurait un effet anxiolytique, mais parce que je me suis senti acteur d’un protocole. Ça change tout. On reprend des commandes internes, on se parle mieux. Le sommeil s’est amélioré quand j’ai cessé de jouer au plus malin avec la gélule de l’après-midi : avant 16h30, tout va bien ; après 17h30, je le paye au coucher. J’ai aussi rétabli une habitude que je prône à mes patients mais que je néglige parfois : la marche de fin de service. Quinze minutes autour du pâté de maisons, sans téléphone. La combinaison « marche + timing correct du complément + dîner léger » a eu un effet très net sur ma qualité d’endormissement.

Côté discussions avec les potes, c’est devenu un running gag. À l’apéro — eau pétillante citron pour moi pendant le test —, on m’appelait « monsieur graisse brune ». J’en ai profité pour réexpliquer ce que j’explique tout le temps : la perte de poids durable, c’est une orchestration, pas un solo. Et j’ai aimé pouvoir dire, sans rougir, que mon expérience avec Exislim était positive mais nuancée, loin des promesses clinquantes qu’on voit fleurir un peu partout.

Comparaison avec d’autres produits testés avant

Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que j’ai testé des fibres comme le glucomannane, des extraits de thé vert, de la berbérine sur de courtes fenêtres supervisées, et des formules thermogéniques plus « bruyantes » avec de grosses doses de caféine que j’ai très mal vécues (main qui tremble pendant le dressage des assiettes, ce n’est pas une bonne idée). En comparaison, Exislim se situe dans une zone de confort intéressante : je n’ai pas eu l’impression d’être « poussé » contre mon gré, mais plutôt légèrement accompagné. Le thé vert seul m’avait donné un petit coup de pouce sur la dépense mais m’avait laissé des aigreurs ; le glucomannane m’avait surtout servi sur la satiété, mais sans effet thermique ; la berbérine, intéressante sur la glycémie, avait demandé un encadrement strict et ne correspond pas à tout le monde. Exislim, par sa construction multi-ingrédients, coche plusieurs cases à la fois, même si, du coup, il ne coche aucune case de manière spectaculaire. C’est une philosophie que j’accepte volontiers pour un usage quotidien : moins de tonnerre, plus de continuité.

Je ne dis pas que c’est « meilleur » pour tout le monde. Si votre problème principal est la faim irrépressible à 22h, une approche fibres + protéines au dîner fera peut-être davantage de miracles. Si c’est la gestion de la glycémie à jeun, des stratégies sur la charge glucidique et l’activité légère post-repas vous serviront plus qu’un complément. Mais si vous avez déjà mis ces briques en place et que vous cherchez un compagnon de route, mon Exislim avis est qu’il fait partie des options crédibles — à condition d’accepter sa nature d’outil parmi d’autres.

Ce que je ferais si je devais recommencer

Je garderais tout, mais j’ajouterais deux choses. D’abord, je calibrerais mieux les jours sans sport. J’ai eu tendance à prendre la gélule de l’après-midi par automatisme, alors que les jours calmes, la gélule unique du matin suffisait à me donner la sensation de « tenue » dont j’avais besoin. Ensuite, je cadrerais davantage mon café. Je l’aime noir, court, parfois deux fois par jour. Avec Exislim, j’ai constaté que la seconde tasse passait mieux en fin de matinée qu’après 15h, même si les doses de caféine dans la formule restent modestes. C’est un détail, mais c’est souvent là que se jouent les nuits tranquilles.

Je referais aussi un suivi plus poussé sur la variabilité de ma fréquence cardiaque au réveil (HRV) pour objectiver l’effet « tonus » et le coupler à mes sensations. Et je proposerais à Nico de le tester avec moi en synchronisant nos prises sur deux semaines, histoire de comparer nos profils : lui, endomorphe jovial, moi, ectomorphe devenu raisonnable avec l’âge. C’est le genre d’expériences qui remettent un peu de science dans la camaraderie.

Exislim : est-ce que je le recommande à mes patients ?

Ma réponse est : parfois oui, parfois non, toujours avec des conditions. Oui, si tu as entre 20 et 40 ans, que tu fais déjà un peu de sport, que tu veux stabiliser tes envies sucrées de fin de matinée et te sentir plus vite « chaud » à l’échauffement sans te sentir électrisé. Oui, si tu as un sommeil correct et que tu acceptes de prendre la gélule de l’après-midi tôt, vers 16h, en l’accompagnant d’une vraie collation protéinée. Oui, si tu es curieux de l’axe « thermogenèse douce + soutien glycémique » qu’incarne cette formule. Non, si tu dors mal, si tu es hyper-sensible à la caféine, si tu refuses d’ajuster ton hygiène de vie, si tu prends des traitements qui ne font pas bon ménage avec des extraits végétaux actifs. Non, si tu attends un feu d’artifice en deux semaines et que tu refuses le travail des habitudes.

Dans mes consultations, je positionne Exislim comme un « amplificateur de bonnes décisions ». J’insiste sur le trio gagnant : petit-déj protéiné, collation structurée, dîner léger, et j’ajoute Exislim comme un fil conducteur. Je rappelle aussi qu’il existe des alternatives selon les objectifs : des stratégies fibres (psyllium, konjac) quand la satiété est la priorité ; une optimisation de l’apport protéique quand c’est l’appétit qui part dans tous les sens ; un travail sur la charge glycémique des repas quand on a des creux en dents de scie ; parfois, un simple ajustement des horaires de repas suffit à éteindre la moitié des fringales. Dans ce paysage, mon Exislim avis est que la formule trouve sa place, non pas au centre, mais en bonne compagnie.

Conclusion : mon avis final sur Exislim en tant que nutritionniste

Je referme mon carnet avec une sensation claire. Exislim n’a pas révolutionné mon corps, mais il a clarifié ma journée. Il a fait ce que j’attends d’un bon complément pour un adulte actif : il a appuyé sur deux ou trois boutons métaboliques sans me bousculer, il a rendu mes fins de matinée plus lisses, il a fait de mes échauffements des rampes plutôt que des murs, et il m’a rappelé que la discipline est un confort qu’on fabrique. Si je devais résumer mon Exislim avis à un ami qui me connaît bien, je lui dirais : « Ce n’est pas un miracle, c’est un atout ; si tu fais déjà les choses correctement, ça peut t’aider à faire les choses mieux. Si tu cherches une baguette magique, passe ton chemin. »

J’apprécie la cohérence de la formule : la capsaïcine pour la mise en route, la cannelle et le curcuma pour l’écosystème métabolique, la quercétine et la rutine pour le fond antioxydant, le guarana pour le coup de peigne énergétique sans la baffe. J’aime moins le risque de chevauchement avec le café de l’après-midi — mais c’est gérable —, et j’aurais aimé une information plus standardisée sur certains titrages chez tous les revendeurs, histoire d’éviter la confusion que j’ai pu voir entre fiches plus ou moins complètes. Globalement, dans une stratégie de quatre à douze semaines, sobres et ordonnées, Exislim a du sens. Ce n’est pas un produit que je pousserais à quelqu’un qui débute son rééquilibrage, parce qu’il faut d’abord bâtir la base ; mais pour celui ou celle qui veut affiner, lisser, et se donner une chance de gagner ce fameux « quart de tour » qui manque souvent, je le classe dans les options crédibles.

Si tu as envie de t’y mettre, je te laisse avec trois repères très concrets issus de mon test : cale la prise du matin après un grand verre d’eau et un petit-déj salé, cale la prise de l’après-midi avant 16h30 et pas sur un estomac vide si tu es sensible, et observe surtout tes sensations pendant dix jours sans triturer dix autres variables en même temps. Ensuite, ajuste. La nutrition, c’est de la cuisine : on goûte, on rectifie, on recommence. Et parfois, une pincée d’un bon complément, bien placé au bon moment, suffit à faire chanter tout le plat.

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