Nuubu avis : mon retour complet de chef nutritionniste

Publié le

Nuubu avis : mon retour complet de chef nutritionniste

Blog

Je m’appelle Xavier, j’ai 45 ans, je suis chef cuisinier depuis plus de vingt ans, nutritionniste depuis dix, et rédacteur régulier pour eatic.fr, où je partage mes tests, mes réflexions, et mes petits combats du quotidien autour de la nutrition saine et de la performance durable. Quand on me parle de compléments alimentaires ou de produits bien-être, j’ai toujours ce double réflexe : la curiosité du cuisinier — qui veut comprendre, toucher, expérimenter — et la rigueur du nutritionniste — qui cherche la cohérence, les preuves, l’équilibre.

Alors, forcément, quand j’ai entendu parler des patchs Nuubu, je me suis dit : “Bon, Xavier, là, tu tiens peut-être le summum du gadget pseudo-détox… ou alors une vraie surprise”. J’ai lu tout et son contraire sur ces patchs censés “extraire les toxines du corps pendant la nuit”, appliqués sous la plante des pieds. Entre les photos de patchs noircis au réveil et les promesses parfois fumeuses, j’avais envie d’aller voir par moi-même. Tester sur plusieurs nuits, observer les effets, interroger mon corps. Et surtout, ne pas juger trop vite. Parce qu’on peut avoir des a priori, même quand on est pro.

Voici donc mon avis complet sur Nuubu, après un mois d’expérimentation régulière, avec mes rituels, mes doutes, mes discussions avec des amis sceptiques, et mes observations de terrain.


⏱️ Tableau récapitulatif express

ProduitTypeObjectifVerdict
NuubuPatchs détox à appliquer sous les piedsÉlimination des toxines, détente, sommeilIntéressant en complément, mais pas une baguette magique

Pourquoi j’ai voulu tester Nuubu

Je vais être honnête : à la base, je ne suis pas le genre de gars qui saute sur tout ce qui brille côté bien-être. J’ai vu passer les baies de goji, le charbon actif, les cures de jus de céleri, les infusions de racine de machin-chose… Et souvent, j’ai trouvé que ça manquait de fond. Mais là, ce qui m’a intrigué avec Nuubu, ce n’est pas tant le discours “miracle” (je l’ai vite balayé d’un revers mental), mais le côté ancestral japonais, les principes de réflexologie plantaire, et le retour aux “bases corporelles”.

Il se trouve que j’étais dans une période un peu tendue, aussi. Rentrée intense au resto, une fatigue sourde qui me collait au dos, des nuits hachées, et une digestion un peu faiblarde. J’avais envie de remettre du rituel dans mes soirées. Pas une cure drastique, non, juste un petit geste, une petite expérience. Et puis j’ai toujours trouvé que les pieds étaient un point négligé dans nos pratiques de santé. Pourtant, c’est là qu’on ancre notre journée.

Alors je me suis dit : et si je testais Nuubu pendant un mois ? Sans rien changer d’autre, mais en observant finement. En les utilisant trois à quatre fois par semaine, après le service, juste avant d’aller me coucher.


Nuubu avis : ce que j’ai observé les 10 premiers jours

Les premières nuits, j’avoue, j’étais plus curieux que convaincu. Je collais les patchs sous la plante de mes pieds, je les scotchais bien comme indiqué, puis je glissais mes pieds dans une paire de chaussettes propres. Au réveil, le patch était noir, humide, parfois un peu gluant.

Alors évidemment, la question qui brûle les lèvres, c’est : est-ce que ça marche vraiment ? Est-ce que ces taches sombres sont des toxines ?

La réponse, pour moi, n’est pas aussi binaire. J’ai bien conscience que l’humidité provient en grande partie de la transpiration, et que certains composants des patchs (vinaigre de bambou, tourmaline) réagissent naturellement avec la chaleur et l’humidité du corps. Ce n’est pas une “preuve” d’extraction de toxines.

Mais au-delà de ça, j’ai commencé à noter des choses plus subtiles. Par exemple, au bout de cinq-six jours, j’ai ressenti un endormissement plus rapide, plus fluide. Rien de spectaculaire, mais un peu comme si le corps acceptait mieux la transition vers le sommeil. Est-ce psychologique ? Peut-être. Mais ça n’a pas d’importance. Parce que dans l’hygiène de vie, l’effet placebo est parfois un levier réel de transformation.

Autre chose : j’avais moins cette sensation de jambes lourdes au réveil. J’ignore si c’est la posture allongée prolongée, la chaleur accumulée, ou l’action de certains extraits végétaux, mais je me réveillais un peu plus léger. Un peu plus “ancré” aussi. Comme si le corps avait été recentré. Ça peut paraître ésotérique, mais moi je l’ai senti comme ça.


Analyse nutritionnelle : que contient vraiment Nuubu ?

Là, le nutritionniste en moi a sorti sa loupe. Parce qu’au-delà du folklore, je voulais savoir ce qu’il y avait vraiment dans ces patchs.

Nuubu met en avant plusieurs ingrédients naturels, dont voici les principaux :

  • Le vinaigre de bambou : un détoxifiant utilisé depuis des siècles dans certaines médecines asiatiques. Il aurait des propriétés antibactériennes et absorbantes.
  • La tourmaline : une pierre semi-précieuse censée favoriser la circulation énergétique. À prendre avec recul, mais utilisée en réflexologie.
  • Le bois d’Akébia : plante médicinale aux vertus drainantes, selon la pharmacopée chinoise.
  • La poudre de perle : réputée en cosmétique pour ses minéraux, mais l’effet par voie cutanée reste flou.
  • L’armoise : herbe très utilisée en phytothérapie, notamment pour ses vertus apaisantes et digestives.
  • La vitamine C : bon antioxydant, mais son absorption par la peau via un patch n’est pas démontrée scientifiquement.

D’un point de vue purement nutritionnel, ce n’est pas un produit qu’on “consomme” comme un complément oral. On est dans un usage transdermique et énergétique, ce qui le rend difficile à évaluer selon les standards classiques.

Mais je dois reconnaître une chose : la formulation est cohérente, même si les preuves scientifiques manquent. C’est une sorte de mini-sauna végétal appliqué sous les pieds.


J’ai testé Nuubu avant/après le sport : mes impressions

Un soir, après une séance un peu intense de vélo d’intérieur — j’ai un vieux Wattbike dans ma cuisine, un vestige du confinement — j’ai voulu voir si Nuubu aidait à la récupération.

Ce soir-là, j’avais les jambes en feu, les mollets un peu engorgés, et une petite douleur dans le bas du dos. J’ai posé les patchs, pris une douche tiède, et je me suis couché.

Le lendemain, franchement, j’ai été étonné. Pas de courbatures marquées. Un réveil plutôt frais. Est-ce que ça venait de Nuubu ? Difficile à dire. Mais j’ai commencé à intégrer les patchs dans mes soirées post-effort. Comme un petit rituel de descente, au même titre que mes infusions au thym ou mes étirements doux.

Ce que j’ai remarqué aussi, c’est que ça me forçait à ralentir. Coller les patchs, masser un peu les pieds avant, enfiler les chaussettes… ça crée une sorte de sas, un temps pour soi. Et dans nos rythmes pressés, ce genre de geste n’est pas anodin.


Des effets secondaires ? Mon retour sincère

Je n’ai pas eu d’effet secondaire majeur. Pas de réaction cutanée, pas de gêne au sommeil. Mais deux petites choses à signaler :

D’abord, l’odeur des patchs usagés le matin est assez forte. Pas désagréable, mais très végétale, presque médicinale. Il faut bien aérer.

Ensuite, les résidus peuvent tacher un peu les chaussettes, surtout si elles sont claires. Je recommande de garder une paire dédiée.

Au bout de quelques semaines, j’ai aussi ressenti un petit effet de lassitude : on s’habitue, l’effet “nouveauté” s’estompe, et la motivation peut baisser. J’ai donc espacé un peu les usages.


Nuubu : est-ce que je le recommande à mes patients ?

Je n’irais pas jusqu’à le “prescrire”, parce qu’il ne s’agit pas d’un complément nutritionnel au sens strict. Mais je pourrais le suggérer comme support de rituel pour certaines personnes stressées, mal ancrées, ou en transition (sevrage de sucre, post-antibiotiques, convalescence…).

Ce n’est pas un remède. Ce n’est pas un médicament. Mais c’est un outil de recentrage, à la fois doux et sensoriel, qui peut aider certaines personnes à reprendre contact avec leur corps. Et ça, je le respecte.


Conclusion : mon avis final sur Nuubu en tant que nutritionniste

Alors, Nuubu, gadget ou vrai allié ?

Mon avis est nuancé. En tant que nutritionniste, je ne peux pas affirmer que ces patchs “éliminent les toxines” de manière prouvée. Mais en tant qu’humain, chef fatigué, et passionné de rituels corporels, je peux dire ceci : j’ai ressenti un vrai bénéfice d’usage. Non pas sur des biomarqueurs précis, mais sur mon rapport à moi-même.

Nuubu m’a offert un prétexte pour ralentir, écouter mes pieds, me reconnecter à mes soirs. Est-ce que ça vaut les 30 à 40 euros demandés ? Pour certains, non. Pour d’autres, oui, si cela s’intègre dans une démarche plus large de soin de soi.

Et si je devais recommencer ? Je referais une cure courte, dans une période de stress, pour me réancrer. Mais je ne miserais pas tout là-dessus. J’y associerais une alimentation simple, un bon sommeil, et un peu de marche pieds nus dans l’herbe.

Parce que la détox, la vraie, elle commence là : quand on accepte d’écouter ce que notre corps murmure, loin des promesses magiques.

Tags:

Vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire